Si ce syndrome n’est pas reconnu comme un trouble à part entière par les manuels de référence et qu’il n’existe pas de tableau de maladies professionnelles relatives aux affections psychiques, il n’en reste pas moins que la prise en compte de la souffrance reste un réel enjeu de santé au travail.
La CNAM nous apporte un éclairage quant à la prise en compte de cette réalité complexe.
En 2016 :
- Ce sont plus de 10 000 affections qui sont reconnues au titre des accidents du travail, soit un 1,6% des accidents du travail avec arrêt
- Ce sont également 596 affections psychiques qui ont été reconnues comme maladies professionnelles, soit 7 fois plus qu’il y a 5 ans.
Si on ne peut que se réjouir des avancées en matière de réparation il appartient aux acteurs de l’entreprise d’agir en prévention, avant même que des troubles durables ne s’installent.