La place de l’IA dans le dialogue social
L’histoire commence il n’y a pas si longtemps, lors d’une formation des élus du CSE.
Le formateur, certain de ses outils pédagogiques, distribue un questionnaire à ses stagiaires, en attendant naturellement l’erreur de ces derniers pour mieux les faire progresser…
Sauf que dans cette histoire, l’erreur ne vient pas. Un groupe rapide et génial ? Non. Un groupe qui utilise simplement ChatGPT.
Que pourrait bousculer l’utilisation d’un tel outil dans le dialogue social ?
La façon d’envisager la préparation d’une séance par exemple. En amont et avec quelques mots clés, des élus pourraient générer un ODJ afin de questionner leur président. Qui ne répondrait pas directement à l’interrogation de ses élus.
Dit autrement, un plausible appauvrissement du dialogue social car ce ne serait plus deux personnes physiques qui élaboreraient conjointement un ordre du jour.
Cela serait préjudiciable à la stimulation nécessaire pour adresser des sujets spécifiques et uniques à chaque séance.
Suivant cette même logique on pourrait imaginer qu’une IA rédige des PV, des comptes rendus d’inspection, des accords… Bref, qu’elle se substitue aux acteurs qui font vivre l’instance du CSE.
Nous en sommes potentiellement loin, et l’IA commet encore quelques erreurs. Le groupe de stagiaires cité ci-avant n’avait pas tout juste et les réponses étaient parfois incomplètes.
Moralité ? : Les formateurs, les présidents de CSE et les élus ont encore quelques jours devant eux.
Article rédigé par Emmanuel Alba.
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