Éva vient en jupe au bureau.
“Tu devrais en mettre plus souvent car tu as de très belles jambes”, lui dit un collègue.
D’après vous, futur(e)s référent(e)s harcèlement sexuel, est-ce que cette situations caractérise une infraction ou un jeu de séduction ? Plus encore, comment réagiriez-vous ?
Nous entendons souvent des acteurs d’entreprise que les frontière entre l’humour, la séduction et la harcèlement ne sont pas si évidentes à distinguer (dans cet exemple il s’agit de séduction, même s’il faut être vigilant au contexte..). Et il est vrai que la limite est parfois mince. C’est pourquoi la réglementation prévoit que des « référents harcèlement sexuel » doivent être désignés dans les entreprise depuis le 1er janvier 2019 pour traiter ces situations.
Il devient donc indispensable de définir précisément leur rôle et leurs missions. L’une d’entre elles consiste à clarifier ce qui relève du harcèlement sexuel de ce qui relève de la séduction et agir en conséquent :
… auprès du collectif :
- mettre en place des actions concrètes en vue de sensibiliser les salariés et le management et de prévenir les risques de harcèlement sexuel et d’agissements sexistes.
… au niveau de l’individu :
- participer aux enquêtes internes en cas de plainte d’un salarié,
- écouter les parties et rappeler les règles, la norme, faire émerger un consensus, orienter une victime…
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