Les causeries animées par les HSE ? Ça suffit !
Mais quelle mouche peut donc avoir piqué certains préventeurs ! On se plaint du manque d’implication de la hiérarchie… et on fait à leur place !
Alors évidemment, la pression du chiffre joue. Le préventeur se sent responsable de l’atteinte des objectifs, et comme les managers ne font pas, c’est plus simple de faire à leur place que de pousser les encadrants à faire !!!
L’autre explication, c’est de croire que personne n’est plus légitime qu’un préventeur pour parler prévention ! QUELLE ERREUR ! Un chef qui parle mal, mais sincèrement, est bien plus efficace qu’un préventeur qui parle comme un livre.
Donc les préventeurs n’ont rien à faire dans le dispositif ? Évidemment, ils ont un rôle à jouer.
Assister, accompagner, aider les managers à réaliser les causeries les plus pertinentes possibles. Éditer mensuellement des supports pour aider à l’animation est une pratique courante.
Et c’est bien ! À condition que ces supports soient conçus comme des aides à l’animation et non pas comme des documents à afficher ! Mais les préventeurs doivent aussi intensifier leur présence aux côtés des managers ou en fond de salle pour les accompagner individuellement dans l’amélioration de l’animation. Ils ne doivent plus se contenter d’une posture quantitative pour travailler activement (et non par incantation) à l’amélioration qualitative de cet exercice.
La causerie n’est qu’une illustration de plus du changement de posture que doivent opérer beaucoup de préventeurs en devenant « coach » des managers.
👉 Article rédigé par @Vincent De La Fouchardière
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