Stéphane Eicher chantait « les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent ». C’est tristement la situation que traversent beaucoup d’entreprises.
Les crises se succèdent et laissent des traces vives au sein de nos organisations. Notamment sur la santé physique et mentale des salariés.
Ces derniers expriment une charge ou une sous-charge excessive, une perte de sens, des tensions toujours plus fortes entre les équipes, avec les fournisseurs et les clients… Le capital santé des salariés est mis à rude épreuve, et les symptômes deviennent conséquents : démotivation, perte de sens, épuisement, crise de larmes, etc.
Quelles sont les ressources à disposition d’une organisation devant de tels constats ?
De notre point de vue, une clé consiste à analyser en détail le travail tel qu’il est réalisé aujourd’hui par les salariés.
Réaliser un diagnostic en profondeur des risques psychosociaux permet de dresser une photographie neutre et objective des ressources et des contraintes des salariés. Il permet de recueillir l’expression vive des salariés et comprendre leur quotidien.
L’enjeu d’une telle démarche n’est pas de désigner un coupable ni de sombrer dans la résignation. Réaliser un diagnostic sur les risques psychosociaux c’est prendre le risque de traiter des sujets sensibles, de devoir traiter des désaccords, négocier des compromis… Et mettre une organisation en mouvement à partir d’un constat partagé, et le déploiement d’actions concrètes, opérationnelles et directement mobilisables.
Au final, réaliser un diagnostic sur les risques psychosociaux dans son entreprise c’est être dans l’action et mobiliser tous ceux qui veulent avancer en dépit de la situation de crise. C’est l’inverse de la résignation et de l’immobilisme.