L’épisode inédit que nous traversons amène chacun d’entre nous à se poser la question de la prise en compte des risques issus de l’exposition à ce virus invisible et inodore. Sous prétexte que le Covid-19 ne serait pas un danger propre au monde du travail, hormis dans les métiers de la santé et des soins, certains pourraient être tentés de ne pas l’envisager en tant que tel.
Or, comme n’importe quel risque auquel un salarié peut être exposé dans le cadre de son activité professionnelle, ce risque biologique spécifique doit être pris en compte et évalué dans le Document Unique d’Évaluation des Risques. Cela signifie que chaque unité, activité et tâche de travail doit être identifiée et analysée au regard des voies possibles de transmission du virus, c’est-à-dire par l’inhalation de particules infectieuses due à la proximité sociale ou par le contact des mains contaminées près des muqueuses du visage (bouche, nez, yeux).
Une fois évalués, les risques de contamination par le coronavirus devront être éliminés ou tout du moins réduits par la mise en œuvre des bien connus principes généraux de prévention.
Bien que fondamentales, les mesures individuelles comportementales comme les gestes barrière (lavage des mains, distanciation sociale…) et le port d’EPI (masques, gants…) devront être accompagnées de mesures techniques et organisationnelles plus collectives. C’est bien l’ensemble de l’activité réelle du travail qui nécessitera d’être repensé et adapté d’une manière certainement durable.
Pour toute information relative au risque biologique, nous vous conseillons de consulter le site Réseau Ressource Risque Biologique (3RB) (https://www.esst-inrs.fr/3rb)