La désillusion du coaching ?
Un client m’évoque un jour son scepticisme à propos du coaching, jusqu’à remettre en cause ses bienfaits. Pourquoi ? Car il rencontre des difficultés avec l’un de ses managers, alors même que ce dernier a effectué un cycle de coaching. Et que rien n’a changé.
Le manager en question rencontre ses premières difficultés avec son équipe, qui à l’époque remet en cause son comportement, ses pratiques et plus largement son attitude.
Le manager réagit négativement et remet en cause à son tour le comportement de son équipe. Les relations s’enflamment et le manager est taxé d’harcèlement. Afin d’apaiser les tensions, la Direction décide de muter le manager.
Dans l’entretemps, ce dernier suit une formation managériale avec l’objectif de renforcer ses compétences et sa posture. C’est donc naturellement que l’entreprise confie une nouvelle équipe à ce manager… et le même schéma se reproduit.
Devant ce nouvel échec, l’entreprise fait appel à un coach et lui confie « le dossier ». Sauf que les individus ne sont pas des dossiers.
Dans les faits, le coaché n’avait pas envie de s’engager dans un cycle et l’entreprise voulait juste financer « la dernière chance du manager ». Se donner bonne conscience avant la proposition d’une rupture conventionnelle.
Mais le coach n’est pas dupe autant qu’il n’est pas un magicien ou un dictateur. Il ne forcera jamais un coaché qui au plus profond de lui, ne veut pas s’engager.
Dans cette histoire et dans les faits, les deux parties ont manqué d’authenticité dès la rédaction du contrat. Un document structurant pour poser :
- Des objectifs communs,
- Des échéances,
- Des modalités d’accompagnement claires
- …
Autant d’éléments qui permettent d’engager une démarche saine et structurante.
Article rédigé par Emmanuel Alba.
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